GARLENDA

6 & 7 juillet 2002

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Introduction
Petite représentation du Club cette année. Enfin, c'est ce à quoi je m'attendais en venant car d'après un rapide sondage réalisé quelques semaines auparavant, personne ou presque ne devait venir parmi les habitués des années précédentes : ni les rémois, ni les parigots (excepté Anna), ni les auvergnats-bourbonnais, ni les bordelais, ni les lyonnais (excepté le Dissident), ni, ni… Bref, à part les côtiers d'Azur, nous nous attendions à être 2. Et surprise : en arrivant vendredi, après ma traditionnelle étape au Mont Cenis, je découvre que les Lauby (sans Marielle) sont déjà là depuis le jeudi, Anna aussi (après un périple aventureux, voir son article), les strasbourgeois, auxquels se joindront quelques rémois et néo-lyonnais, j'ai nommé Aurélie Vachet, Vincent Depoivre, Christophe Lelaurain…, des gars du Doubs, les Valette du Club 500 Rhône-Alpes (seuls représentants d'ailleurs). Ajoutons Céline + Stéphane + Abdallah nos varois d'NRJ 6 et vous verrez que ce n'était pas si mal que cela !
Sur la route
Comme toujours, tout au long de ma traversée de l'Italie du nord et de la plaine piémontaise, je zieute à droite et à gauche pour espérer dénicher une 500 ou un dérivé rare. Rien. Les 500 sont rares et même les 126 cette année. En traversant Fossano, par le plus grand des hasards car je ne devais pas passer par là au début, je tombe sur une Texane exposée devant un magasin FIAT. Vendesi (à vendre). Le temps de m'arrêter pour la prendre en photo et voilà le responsable du garage qui arrive. « Que bella la Bianchina » en voyant la mienne ! Et de me narrer l'histoire de cette Texane, ex-Carabinieri (je parle du propriétaire, n'allez pas croire qu'elle servait de véhicule de gendarmerie avec gyrophare !), qu'il a une 600 dans son garage, etc. Tout cela en italien dans le texte mais on comprend finalement assez bien. La 600 est en effet superbe, portes suicide, pneus à flancs blancs d'époque, 27 000 km. Elle est aussi à vendre mais je ne lui ai pas demandé combien, ni la Texane d'ailleurs. Cette dernière présentait bien de loin mais de près, on constate que la rouille a commencé son travail sur tout le bas de caisse, rapidement peint en noir. C'est un modèle luxe, l'intérieur est en bon état général, le moteur est tournant. Avis aux amateurs… Je reprends mon chemin vers Garlenda à une allure de sénateur.
Vendredi
Côté terrain, surprise aussi. Notre aire de camping, déjà réduite par la construction d'une maison d'un côté, s'est trouvée amputée par la construction d'un parking (revêtement en enrobé et pavé piétonnier). Heureusement, Daniel a trouvé la faille et donc la solution en profitant des jointures des pavés posés sur lit de sable pour y planter nos sardines. Nous avons donc monté nos guitounes sur le sec, bientôt imités par les italiens et allemands venus nous envahir. Nous qui avions réussi à squatter un peu d'ombre sous les arbres d'habitude accaparés par les teutons et hongrois… Et les italiens, ça parle fort. Tout le temps. Ils se mettent à crier ensemble à dix juste pour planter 4 sardines. Et tout ça à minuit de préférence pendant notre premier sommeil ! Ne le répétez pas mais à ce moment-là, je les ai haï…
Petit tour aux pièces dès le vendredi. Les stands sont hélas vite refermés vers 18 h 00. Pas la peine d'espérer faire des affaires. Il faut attendre le samedi. En attendant, plâtrée de pâtes, virée jusqu'à Albenga pour engloutir quelques glaces « cornetto with 3 boules » toujours aussi peu chères, tout comme les pizzas d'ailleurs. Et comme on ne peut être tranquille nulle part, nous croisons sur la promenade des français (ben oui, il y a bien la promenade des anglais en France) les… nordistes ! Le trio infernal Coquerel + Godvin + Demuru. Et vlan, obligé de leur payer une 2e tournée de gelati. Et z'y va de causer Giannini, préparation et tutti quanti, surtout entre François et Anna. Nous sommes obligés de les débrancher pour pouvoir retourner, tardivement, au camping. Nuit sans histoire sur un matelas qui se dégonfle en une 1/2 heure. le sol est dur, le dos souffre, mais quand on a sommeil…
Samedi
Réveil matinal pour aller squatter les douches avant die teutons, ach ! Ah oui, petit détail, les sanitaires aussi ont été réduits. Seules les douches collectives sont ouvertes avec leur toilettes mal placées. Par contre, les sanitaires du stade ont été refaits à neuf pour notre plus grand bonheur. Lavage vite fait bien fait et go vers les vendeurs. Bonne surprise : un Furgoncino est là (cauchemar pour Aurélie mais bon, que voulez-vous…). Mitraillage photographique en règle (voir article à ce sujet dans le Coin Bianchina).
Bon, assez tourné autour de la bête, il est temps de s'inscrire. 18 E cette année. Petite augmentation due à l'euro encore une fois. Mais on ne va pas pleurer car pour ce prix-là, nous avons une 500 Abarth Bburago au 1/16e, un parapluie grand modèle, diverses petites choses (sangle, casquette…) et l'entrée au parc aquatique.
Pendant ce temps, les 500 arrivent nombreuses et se rangent sur le stade. Très peu d'hollandais cette année, le quota de teutons habituels, quelques japonais (sans 500), des italiens à donf, des suisses et des mangeurs de grenouilles. Toujours divers délires : 500 roulant au gaz, 500 accessoirisée à outrance du plus mauvais gôut, Jardinière avec mise en scène Safari, 500 siliconisée… De plus en plus arrivent sur plateau (ouh !). Et comme toujours, peu de dérivés : 2 ou 3 Gamine, 1 Lulu, 1 Texane, 1 Furgoncino, 1 buggy inconnu sur base 500, 1 Willam 500 et c'est à peu près tout. L'année prochaine, Anna et moi venons avec nos Furgoncino, qu'on se le dise (clin d'œil vers Thierry) !
L'après-midi est consacré à la baignade au parc aquatique Le Caravelle à Ceriale. Nous essuyons un orage juste après la baignade. Le temps a d'ailleurs été plus que couvert tout ce samedi, ce qui nous a évité les coups de soleil. Retour au camping. Petite séance de mécanique pour Anna et Stéphane. Anna change son joint de cache-culbuteurs. Simple me direz-vous ? Que nenni ! Avec son moteur bi-turbo 16 S double carbu 800 cm3, il est obligé de descendre le pot et avec des doigts de fée, extraire le joint par des voies mystérieuses… avant de pouvoir reposer le neuf par des voies tout aussi tordues. Stéphane, quant à lui, change son câble d'accélérateur et resserre quelques vis, du classique quoi !
Cette journée voit arriver les locaux : JJ, Anthony, Yann, Jean-Marc, Tonio, Aldo, Colombi…
Les 500 désertent le stade le samedi soir pour laisser la place aux modernes et à la soirée musicale où l'animateur parle plus qu'il ne laisse la place aux chansons !
Dimanche
Réveil à l'aube pour squatter les douches, p'tit déj' et vite aux pièces. Pareil que le samedi donc. Rien de neuf mais chacun continue à faire le plein. Tiens : il n'y a plus la musique sur la 500 ! Cassette épuisée ou lassitude du vendeur ?
Coup d'œil sur une 500 de Plage qu'un marchand expose à la vente. Bien faite mais c'est une fausse, l'œil averti de nos experts ne se laisse pas tromper par de multiples détails peu visibles au premier abord (pare-brise trop grand, sièges, retour de tôle vissé, tube de pare-chocs…).
10 h 30 : départ de la balade dans les petits villages de la montagne proche avec apéritif offert en cours de route (sangria et beignets salés). Toujours aussi spectaculaire et amusante cette longue file de plusieurs dizaines de 500 de toutes les couleurs, pétaradant, accélérant à fond sur 10 m, klaxonnant… Je préfère rester au calme au camping. Je déniche enfin les petits caoutchoucs de capot pour Bianchina que je réclamais depuis 5 ans, une jauge à essence neuve pour Lulu, un filtre à air pour la Jardinière.
Retour du convoi à midi. Déjeuner, sieste. Aurélie cherche des housses pour sa 500. A-t-elle finalement trouvé son bonheur ? Réponse prochainement. En tout cas, l'euro facilite les choses, supprimant les interminables conversions et permettant de comparer efficacement les prix.
Les 500 s'en vont une à une pendant que la remise des prix se déroule, vers 15 h 00. Longue séance de remerciements au curé, à la ville, la police, la région, l'italie, etc. et des prix distribués en grande partie aux italiens. Exception : le senior Colombi (nous avons entendu son nom cité) qui a dû repartir avec une coupe pour sa 500 de Plage. Enfin une récompense côté français mais il faut monter la barre haut pour espérer avoir quelque chose ! D'ailleurs, un détail, on remarquera que les annonces faites par haut-parleur sont faites en italien, of course, en allemand, certaines années en hollandais ou anglais mais jamais en français alors que nous sommes le 2e pays le plus présent ! Ils doivent penser que les français comprennent suffisamment bien l'italien pour avoir besoin de toute traduction… Bon, c'est il est vrai un détail dans cette immense organisation, ma foi bien rôdée maintenant.
Rendez-vous en 2003 avec plus d'habitués, j'espère. Venez tous en dérivé ça changera un peu !