GARLENDA

7 & 8 juillet 2001

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Et encore une édition de passée ! Celle-là n'a pas été un grand cru, on s'installe dans la banalité : visite d'une grotte le dimanche, parc aquatique le samedi après-midi et balade le dimanche matin. Du classique.

Par contre, la fréquentation ne faiblit pas. Pas de japonais cette année mais toujours les allemands, quelques hollandais et une bonne proportion de français. Des 500, beaucoup de 500 (le nombre était limité à 350 par la capacité d'accueil du stade) et très très peu de dérivés : quelques Gamine, aucune Autobianchi, de rares autres dérivés et la venue presque en force de… cagadous ! Eh oui, Monsieur Naussac, la gangrène gagne partout, pas seulement à NRJ. Six 126 mais une seule a été admise sur le stade : la GPA 800 Giannini dont vous pouvez admirer quelques photos. La 126 Brown shit de votre serviteur est restée prudemment près des tentes tandis que les 4 allemands venus en 126 cabriolet et Pop sont aussi restés sagement garés à l'extérieur. Tiens, à propos, savez-vous qu'il existe plusieurs club de 126 en Hollande ou Allemagne ? Faites de beaux cauchemars en attendant que je vous en reparle dans un prochain bulletin…

Côté pièce, n'allez plus à Garlenda pour trouver un banal filtre à air de 500, il n'y a quasiment plus que de la pièce Abarth et similaire pour transformer votre paisible fiatou en monstre survitaminé. Vous y trouverez absolument tout pour cela et les prix ont tendance à chuter, c'est au moins cela. Par contre, les pièces standard ne sont pas moins chères (voire même plus) qu'en France. Commandez donc chez Autostoria par exemple, même avec les frais de port, vous serez gagnant.

Revenons sur les protagonistes : arrivés dès le vendredi matin, les Lauby en 500 rouge, suivis de Anna, Tito et Valérie et vers midi du Dissident en 126 + remorque. Je suis en fait parti dès le jeudi soir avec arrêt camping à Orelle, avant le Mont Cenis, dans un petit camping désert mais très bien entretenu. À recommander impérativement. Si Tito et sa moitié étaient en 500 (un peu préparée), Anna avait pour une fois dérogé à la règle en venant en… XM. Bon, on lui pardonnera en sachant qu'il tractait un plateau (quoiqu'on l'ait vu tracter avec sa Jardinière…) sur lequel trônait un… Fervès Ranger 4x4 ! Oui, ce bougre-là a eu bien de la chance de dégoter du côté de Susa, au pied du Mont Cenis côté italien, ce merveilleux petit engin dans un état assez correct, bien que la caisse, après une restauration par l'ancien propriétaire, ait servi de baignoire pendant des années, exposée à l'extérieur au climat alpin. Résultat : un plancher totalement pourri et quelques tôles assez malades mais rien d'irrattrapable. La mécanique a tourné mais le différentiel est bloqué et comble de malchance, Anna a enclenché le pont avant en marche ce qui a eu pour conséquence de sérieux dégâts au niveau de la boîte… Je laisse le soin à l'intéressé de nous en dire plus…

Poursuivons avec l'arrivée le samedi des rémois (Aurélie, Alain, Sandrine, Christophe, Sylvain, les Maire…) et des strasbourgeois, des varois Sandrine et Stéphane (ceux qui étaient venus à NRJ), des nordistes François Coquerel, Didier Godvin ou encore des adhérents du club FIAT 500 Rhône-Alpes après quelques galères sur la route. Visite enfin des locaux avec Yann Jusserand, Anthony et Nathalie Lemaster, les Polverari, Christian Tacchino et j'en oublie évidemment, qu'ils me pardonnent. J'attendais Thierry Landry, il n'est hélas pas venu. Vous voyez que le club français était le plus représenté après le club italien ! Et pourtant, pas une annonce en français, seulement en italien (of course), anglais ou allemand. Il faudra leur rappeler que nous sommes là…

Le plus clair de notre temps s'est passé à zieuter sur les pièces étalées dans les stands, le tout sous un soleil de plomb (on notera juste une petite averse le samedi). Très peu d'achats, sauf peut-être pour Anna. Je n'ai pour ma part pas acheté le moindre boulon et n'ai pas trouvé les pièces qui manquaient à mon Furgoncino ou ma 126… Quant aux casses, elles deviennent « propres », règles européennes obligent, et les 500 en disparaissent (un comble).

Avec la chaleur, la trempette dans les eaux des bassins du parc aquatique « Le Caravelle » a été appréciée avant d'aller se balader dans Albenga ou aux alentours, avec dégustation de glaces italiennes et pizzas à prix dérisoires. Couchers très tardifs, courtes nuits pendant 3 jours, voilà pour la partie camping. Ajoutez que cette fois les douches étaient chaudes mais que les locaux sont moins bien entretenus, ça se dégrade un peu. Et puis, ils nous ont rabioté un peu notre aire de camping et construisant une extension à une villa…

Le dimanche, on remet ça, visite aux pièces, déambulation sur le stade parmi la pléthore de 500. On voit de tout. Presque aucune 500 d'origine, à part quelques superbes 500 N ou L. Tout le monde a son petit moteur gonflé, son carter et ses jantes alu et j'en passe. On se tire la bourre dans les petites rues mais pas de casse cette année. 10 h 30 : départ de la balade aux alentours avec apéritif offert par un des villages traversés. Je ne participe pas. Il faut d'ailleurs dire que l'on m'a interdit la veille d'intégrer le convoi avec ma 126, tout juste me tolère-t-on en fin de cortège. Stupide, d'autant plus que je me suis bien vite retrouvé au milieu du convoi au bout d'un kilomètre !

Anna se trimbale (et nous trimbale) en Ranger et fait son effet. Beaucoup viennent carrément voir l'engin à côté de sa tente dans la journée ou le soir ! Le dimanche après-midi, premiers départs pour les plus lointains. Le camping se clairsème, nous dormons plus à l'aise. Dernière soirée sur la côte, bain de mer pour les uns, resto pour les autres.

Lundi matin : repli des tentes, derniers bavardages avec les strasbourgeois et rémois encore présents et Daniel Pozzo, du club Suisse. Départ vers 10 heures et en route pour un long trajet. Nous formons un convoi avec Anna, les Lauby, Christophe Lelaurain, Tito et Valérie. La montée du col de San Bernardino vers Garessio se fait tranquillement. Commence alors la longue traversée de la plaine piémontaise, avec quelques pannes mineures pour Christophe (un condensateur) et Tito (un câble d'accélérateur qui casse que l'on rafistolera 3 fois). L'échappement de Christophe est bruyant, un filetage de la bride à lâché mais ça tient par le miracle d'un bricolage sévère.

Arrêt inopiné dans une petite ville où nous cherchons en vain un restaurant ouvert. Nous nous rabattons finalement sur un routier un peu plus loin où nous mangeons plus qu'à notre faim pour seulement 15 000 lires. Il nous faut d'ailleurs dépenser ces satanées lires avant leur disparition pour l'Euro en 2002. Ce sera bien plus simple pour comparer les prix l'année prochaine !

Le convoi reprend avec une moyenne qui diminue. Les voitures ont chaud. Nous attaquons la montée du col du Mont Cenis à 30 km/h. Arrêt comme toujours au sommet pour rafraîchir pilotes et mécaniques. Et redescente vers Chambéry. Le groupe se sépare en en deux. La 126 qui s'essoufflait côté italien retrouve sa pêche en plaine. Les Lauby me quittent après Chambéry et je suis de retour vers 23 h 30 à Lyon. Ouf ! Un bon week-end de terminé.L'année prochaine, nous espérons voir encore plus d'adhérents pour faire honneur au club. Préparez donc vos euros…