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Tiens, parlons-en du temps. depuis l'origine, nous sommes habitués à la douche le week-end de Pentecôte. Il fait beau le vendredi, ça se dégrade sérieusement le samedi avec moult averses, le dimanche est très mitigé avec juste une accalmie pour le pique-nique et il fait grand soleil le lundi au moment du départ. Eh bien cette année, gros bouleversement. Comme il a plu pendant 3 mois sans s'arrêter ou presque, nous avons eu le bonheur d'avoir un week-end entièrement sec ! Miracle ! mais nous n'avons échappé à l'eau que de peu puisque 3 semaines auparavant, le camping était totalement sous les eaux, impraticable ! Les quelques sources de proximité en sont en partie responsables Après des jours de canicule, petite baisse des températures mais pas de froid, bref un temps presque idéal.
Les participants : chronologie
Cette année, Jérôme et Daniel se sont occupés des festivités. Thierry, normalement de corvée aussi, a eu un empêchement, un peu débordé ces derniers mois par ses activités Dès jeudi soir, j'arrive en éclaireur, histoire de devancer les G.O. et les épier, espérant surprendre un de leurs secrets sur les épreuves qui nous attendent. J'avais d'ailleurs déjà fait une tentative une semaine auparavant en passant à l'improviste chez les Lauby (où se trouvait Jérôme comme par hasard), fermement décidé à les faire parler, en utilisant la torture si nécessaire ou les menaces les plus virulentes (par exemple exclusion du Club ). Rien à faire, ils ont résisté et j'ai dû battre en retraite. Trop costauds pour moi, les auvergnats. Aussi économes en sous qu'en paroles
Bon, jeudi soir, arrivée sur les chapeaux de roues avec Lulu (ou plutôt sur ce qui reste de mes pneus qui se bouffent à une vitesse grand V depuis que le train avant s'est affaissé 300 km avant). Eh oui, pas de cagadou cette fois, je ne voulais pas risquer ma tête. Et puis, la Lulu, l'avaient pas encore vue. Remarquez, y n'y auraient rien perdu tant son aspect mi-rouillé, mi-cabossé de partout n'incite qu'à gagner le 1er prix du plus beau tas de rouille ! Y'a que Monsieur Naussac qui la trouve sympa dans son jus et Noé ! Par contre, bonne pêche du moteur. Enfin, ça, en théorie et uniquement du côté de Lyon. Mis à part un problème de joint spy de boîte qui a été vite résolu, je fleurtais allègrement jusqu'à présent avec le 110 compteur sur les routes lyonnaises. Deux jours avant le départ, grande révision de la bête, à savoir refaire le niveau d'huile. Et hop, mercredi soir, vers 18 h 00, départ (nota : oui, je suis parti le mercredi car le jeudi je devais être à Rodez pour mon boulot, docn autant joindre le travail à l'agréable). Un quart d'heure plus tard, à Givors, 1re panne d'allumage : un fil de bougie débranché. Je constate aussi que l'allumeur s'est desserré et que la tête de Delco bouge fortement. Je resserre le tout et 10 minutes plus tard, en route. Pas pour longtemps. 10 km plus loin, perte de puissance et arrêt du moteur sur l'autoroute de Saint-Étienne. J'ai juste le temps de prendre la sortie Rive de Gier et Lulu s'immobilise en haut de la bretelle de sortie. Plus de démarrage possible. Ça ne semble pas venir de l'allumage. Tiens, indice : il n'y a plus d'essence dans le filtre. Coup d'il au réservoir : vide. Faut pas chercher plus loin. En fait, ma jauge à essence a un problème : elle indique le plein ! Bref, 8 km aller et retour à pied sous le soleil de plomb pour ramener 1,5 l d'essence dans une bouteille trouvée dans le caniveau. Et ça repart. Je refais vite le plein et fonce plein gaz. Pourtant, je sens que Lulu n'a plus la pêche, elle ne monte plus à 110 et s'écroule au moindre faux-plat. Je poursuis néanmoins mon chemin. Arrêt pour la nuit au Puy et reprise de la route le lendemain à l'aube. Lule se traîne. Jusqu'au passage de la Margeride, c'est du 40-50 km/h maxi, 60-70 en pointe en 4e sur le plat. À l'approche de l'Aubrac, ça commence à aller mieux Y aurait-il autoréparation de la voiture ? Mystère. Quoi qu'il en soit, la voiture ira de mieux en mieux jusqu'à Périgueux mais n'a pas retrouvé son potentiel passé. Je note également, suite à l'affaissement du ressort avant, une sérieuse usure des pneus avant sur leur bande de roulement intérieure. On verra tous ces problèmes demain
En attendant, je rends mes hommages à Ingrid et Victor qui s'attendaient un peu à me voir arriver en premier. Dîner simple et au lit. Le lendemain, nettoyage de Lulu, tentative de remise en état de la jauge (sans succès), coup d'il au carbu, resserrage de la culasse, réglage du jeu aux culbuteurs. Le calage de l'allumage a l'air correct. On verra avec un essai sur route. À midi, toujours aucun autre participant. Sieste, baignade au programme de l'après-midi.
À 21 h 00, voilà enfin les Lauby, Jérôme, Céline et Cyril. Apéro de bienvenue. Le Jérôme est tout excité ! On ne le tient plus. Il sort des milliards de conneries. Va être dur, le week-end ! Un peu plus tard, deux petits nouveaux : Céline et Stéphane, en 126, tout droit venus de Saint-Raphaël ! Chapeau ! Enfin, vers 2 h 30, Anna et Agnès plus leurs deux bambins arrivent en Jardinière (Nota : une pensée émue pour nos parisiens. 5 heures pour faire Paris-Orléans et 10 heures de route au total). Fin de l'acte i. Bonne nuit.
Le samedi : reste de la troupe
Ce reste se fait attendre. D'abord les Ragueneau vers 13 h 00, à temps pour l'apéro, puis Jeudy et sa Jocelyne, Jerbillet, Dubois and beauf vers 16 h 00. Une bête panne de condensateur a immobilisé près de 2 heures les Jeudy, le tout accompagné d'une casse de la patte de démarreur ! Pendant que certains se baignent, d'autres passent les 1res épreuves, plus que tordues, comme il se doit. Tiens, les Ragueneau ont une 500 blanche cette année. Le fond de pot de peinture-de-ses-volets a dû servir à quelque chose En fait, il se trouve que le p'tit jeunot de Jean-Christophe a déjà cartonné d'emblée, son carton rose en poche, et qu'il a fallu refaire la face avant Ceci explique cela. Bon, il n'était pas responsable mais c'est de sa faute quand même. Pendant que Jeudy répare son démarreur (une soudure à faire), on s'amuse, on répète la beuverie du soir dans les toilettes, en cachette de la Jocelyne qui écume déjà le terrain, rouleau à pâtisserie à la main. Heureusement, la pépette n'est pas là pour lui prêter main forte
18 h 15 : v'là les toulousains-cons. Sans les hommes ou presque. Soi-disant tous ronds comme des queues de pelle dans une cave à Bergerac, après avoir siffloté toutes les bouteilles de Pastaga. 15 minutes plus tard, les voilà, nos 4 soulards, à fond dans la Tempra, bouteille de Pastaga vide à la main. Ça chante, ça danse, ça ne marche plus très droit. S'il n'y a plus de pastaga, qu'est-ce qu'on va pouvoir boire, alors ? Moment de flou dans l'assistance, on évoque le bon vieux temps (celui où on avait du pastaga ). 19 h 30 : arrivée des nantais, ou plutôt de leurs doublures depuis qu'Éric Loisy a " joué " (par voiture interposée) dans le film de Vincent Lyndon. Le quota est atteint, les festivités peuvent commencer.
Les festivités du samedi
Les premières épreuves ont d'ailleurs déjà débuté (cf. plus haut). Épreuve technique avec reconnaissance de pièces mélangées de 500 et autres, longueur du câble de compteur et masse de l'allumeur à deviner, boîte de conserve mystère Certains frisent la nullité crasse, d'autres s'en sortent avec les honneurs. Non, non, pas de noms Heureusement, j'hérite de Pierre et mon jeune copilote se débrouille bien de ce côté-là.
Apéro chez les Tigé. Sympa de se retrouver à plus de 30 autour d'une bouteille à demi vide de pastaga (eh oui, on a finalement pu en retrouver une dans le fond du coffre de la Tempra). Puis repas avec les spécialités locales de chacun. Mélange subtil de vins d'Auvergne, du sud, du Rhône, de poule au pot, de confits, salades, fraises Tagada, fromages qui puent Inutile de dire que la soirée s'est terminée tard. Jean-François a encore désespérément chercher à gratter les cordes de sa guitare mais personne n'écoutait
Le dimanche
Pas de réveil à l'aube comme aimait nous imposer l'abominable Naussac. Nous devons juste réveille un des G.O., à savoir Jérôme qui roupille du sommeil du juste encore à 8 h 00. Intolérable. Un bon seau d'eau remet tout cela dans l'ordre, accompagné d'une petite séance de footing avec Jean-François qui se termine, dirons-nous, amoureusement. Le reste ne nous regarde pas Nous avons juste un rendez-vous à 11 h 00 à 5 km de là pour visiter une ferme de gavage d'oies et de fabrication de foie gras. Bon, une fois le convoi lancé, il y en a une poignée qui se perd sur les 3 premiers kilomètres, dont moi-même. Et pour cause puisque nous n'avions pas le lieu de destination et que nous n'avons pas vu tourner les G.O. dans une petite route. Tout rentre dans l'ordre très vite. Visite culturelle mais aussi gastronomique avec dégustation de pâtés et foie gras maison, le tout arrosé d'un ratafia sous le soleil, histoire de vous couper les jambes avec seulement un fond de verre. Quelques-uns en profitent pour faire des emplettes en vue des fêtes de fin d'année
Aller, il ne faut pas traîner, nous avons la visite du gouffre de Proumeysac, près du Bugue, à 14 h 00 précises. Comme nous arrivons à 13 h 00, il est un peu tard pour pique-niquer. Donc apéro rapide improvisé sur et sous le capot de superLulu qui recèle encore un fond de pastaga. On finit les cochonailles de la veille Gouffre superbe avec belle mise en scène de sons et lumières.
Le pique-nique est tardif mais bienvenu. Retour ensuite pour les uns vers le camping, pour une poignée d'autres vers un sympathique petit village où, avec Naussac, Jeudy, Dubois, Céline et Cyril, nous provoquons un mini-attroupement de pépés et mémés Nous observons discrètement de la terrasse du café où nous nous sommes installés Retour par les petites routes au camping. les Ragueneaux n'ont pas pu nous suivre, panne de carburateur. Hélas, nous ne nous en sommes pas rendus compte, seul Jean-François était là et a pu les dépanner après démontage en règle de l'organe défaillant.
Il reste un peu de temps à chacun avant le repas du soir : trampoline pour les uns, piscine pour les autres ou farniente. La dernière épreuve consiste d'ailleurs à attraper au vol sur le trampoline les Smarties lancés par Agnès et les autres. Franc succès auprès des plus jeunes
Dernier repas du soir avec rappel des retardataires à la cloche. Menu périgourdin et proclamation des résultats. Le suspense est bien entretenu par les G.O. car ils commencent par l'avant-dernière place. Qui sera donc la lanterne rouge et qui sera premier cette année ? Naussac ? Les Ragueneau ? Les paris sont ouverts. On se bat presque pour la cuiller de bois. Pour une fois, les différentes réponses ne donnent pas lieu à contestation. Naussac ne veut pas être dernier. Il clame haut et fort qu'il s'est appliqué, cette fois-ci. On serait presque tenté de le croire tant il a l'air sincère On verra bien. La 3e place est attribuée à Anna. Il ne reste plus que 3 prix à distribuer et Naussac n'a toujours pas été cité. On compte les gouttes de sueur sur son front, son teint est jaune-pastaga. N° 2 Naussac ! Il respire un grand coup tout en maugréant qu'il a raté la première marche du podium. Restent les deux extrêmes. Et coup de chapeau à Jean-François qui, après avoir été G.O. l'année passée, s'est complètement relâché en 2001 et repart avec la cuiller de bois (ça complètera la batterie de cuisine qui comprend déjà le célèbre rouleau à pâtisserie). Et le grand vainqueur est, avec surprise pour lui-même, le Dissident. Le fait d'avoir abandonné le cagadou cette année doit y être pour quelque chose
la soirée se termine donc dans la joie et la bonne humeur car s'il y a un lieu où l'on est bien content de gagner ou perdre, c'est bien à NRJ !
Le lundi : départ
Les varois sont partis tôt, ils ont beaucoup de chemin à faire. Pour les autres, c'est le rangement tranquille, repliage des toiles et le nettoyage des caravanes. On se baigne jusqu'au dernier moment dans la piscine, on replonge le nez sous le capot pour voir si tout va bien avant de prendre la route.
Dernier repas au soleil et désignation du G.O. pour l'année suivante : ce seront Anna et Agnès. Attendez-vous à des questions tordues, genre : « J'enlève un bidule X d'un moteur parfaitement de série et ça redémarre. Quel est ce bidule ? » Ben, on ne voudrait pas vous faire peur mais potassez bien quand même
Les vainqueurs
Bon, tout le monde a gagné mais je vous livre quand même en exclusivité le classement 2001 :
L'année prochaine, les G.O. feront encore mieux, c'est promis. Donc, nous vous attendons tous plus nombreux (mais pas trop, il n'y a que 500 places dans le camping ).