NRJ 7

18, 19 & 20 mai 2002

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Des mois qu'on l'attendait, autant dire même depuis un an, à peine NRJ 6 terminé. Imaginez donc l'état nerveux des participants à quelques jours de la date fatidique. Anna et Agnès, les G.O., n'ont pas ménagé leur peine pour tout préparer et avec le Dissident, ils ont fait la pub qui s'imposait pour rameuter les troupes. Raccolage lors de l'AG, coups de fil, distribution de tracts au salon de Reims, harcèlement téléphonique de quelques nordistes (n'est-ce pas Frédo ?) ou par mail (ça, c'est pour Philippe le toulousain), rien n'est épargné. Combien serons-nous ? Mystère jusqu'au samedi de Pentecôte… D'ores et déjà, les absents s'annonçaient, excusés, comme Jean-Christophe, les Lajoie-Mazenc…
Autre interrogation d'importance : ferait-t-il beau comme en 2001 où aucun jour de pluie n'était venu gâcher ou tout simplement troubler les hostilités ? Enfin, l'essentiel, Naussac allait-il oublier le pastaga ? Jerbillet allait-il enfin pouvoir jouer un morceau à la guitare à peu près correctement ? La Jocelyne allait-elle enfin attraper un des soûlards dans les toilettes du camping ? L'idylle entre Jérôme et Jean-François allait-elle se confirmer ? Le Dissident allait-il encore une fois se baigner dans l'eau glacée ? Allait-il venir avec son shit à 4 roues ?
Des petits nouveaux avec les charentais François Chauveau et Amélie Vigier, les rhônalpins Olivier Nicolas et un ami, les parigots Fabienne Grassin et Thierry Ducongé, les rémois au grand complet et le retour de notre bordelais Thierry Landry accompagné de Rodolphe Delaruelle. Ouf !
Jeudi
Arrivée en éclaireur du Dissident dès le jeudi soir, avec sa Texane (pardon, 500 Belvédère) tractant une remorque… vide. Ben oui monsieur, on m'avait laissé entendre que dans le programme des réjouissances, il y avait visite d'une casse avec moult fiatous à désosser ! Donc, il fallait bien du coffre pour remmener toutes les pièces ! Cela dit, il fallait bien aussi que j'inaugure cette ferrure d'attelage que j'avais dégotée neuve et que je vois si la Texane se traînait toujours autant sur la route. Eh bien la réponse est oui. 40 km/h au moindre faux-plat et 30 dans les cotes mais tout de même presque 115 km/h au compteur dans certaines descentes. 9 heures (arrêts compris) pour 443 km, ce qui fait globalement du 50 km/h de moyenne et juste un boulon perdu de la tôlerie de ventilation. Fiabilité totale vous dit-on ! Ingrid et Victor sont en train d'installer les derniers mobil-homes, en particulier pour Anna et Agnès qui vont arriver tard dans la nuit. Plus tard que prévu d'ailleurs puisque c'est à 4 h 00 qu'ils se sont installés, sans bruit. Le Dissident profite du calme général pour essayer la piscine à minuit (l'eau est encore chaude avec la canicule des jours précédents).
Vendredi
La matinée du vendredi est consacrée à la toilette des voitures et au farniente. Aucun autre participant n'arrive le vendredi. Il pleut toute la journée ou presque. On croise les doigts pour que ça ne dure pas le samedi et le dimanche.
Samedi
Les premiers à pointer le bout de leur nez vers midi le samedi sont des jeunes charentais en… cagadou blanc ! Suivent les auvergnats vers 15 h 00, avec comme toujours un Jérôme tout excité, parano et tout, Ragueneau en moderne (ouh !), le rhônalpin Olivier Nicolas et un ami, nouveaux à NRJ, puis les champenois, les parigots Grassin-Ducongé et notre bordelais de service, Thierry Landry qui honteusement (ouh !) a mis la 500 sur le plateau. Point de Naussac. Depuis qu'il a lancé l'idée et qu'il n'est plus G.O., il en profite pour se faire attendre, se faire désirer, alors que tous les petits nouveaux viennent pour voir notre bouddha, le toucher parce paraît que ça porte bonheur… tandis que tous les anciens l'attendent pour le pourrir à fond.

Tiens, le Naussac, depuis l'affaire des brouettes, on lui a préparé la surprise, avec d'authentiques fausses brouettes Abarth, Condrillier et de Plage. En a pris pour son grade. Recommencera plus, promis, juré !

Et les voilà les Naussac, tardivement. Enfin, Claude, Frédé, Martin, Hélène et c'est tout. Que nous prépare l'animal ? Quelques coups de trompe au lointain et voilà notre « Monsieur » Naussac, déguisé en bougnat avec bouteille de Pastaga poussant une brouette pseudo-Zagato dans laquelle se trouve Pierre ! Effet réussi. Bon, il se marre bien aussi en voyant l'alignement de brouettes préparées à son intention. On distribue comme prévu au programme un nouveau rouleau à pâtisserie à la Jocelyne et la Pépette et les nouveaux tentent d'échapper à leurs coups, bouteille de Pastaga à la main dans les toilettes. Intronisation terminée. Improvisation rapide d'une petite course de brouettes entre N, R et J. Formidable accélération de N autour de la piscine, J s'accroche, R n'en peut plus… Et c'est N qui gagne ! On vous l'avait dit, la Zagato-brouette, ça avance quand même mieux que l'Abartho-brouette ou celle modifiée par Condrillier ! Tout le monde est là, se fait la bise, les festivités peuvent commencer.
D'ailleurs, elles ont déjà commencé avec la distribution des questionnaires, une épreuve de tir sur boîtes de conserve et un slalom entre des gobelets à ne pas écraser, sans caler, le plus lentement possible, le pied gauche au repos. Naussac le fait avec sa FIAT 1500, moi avec la Texane attelée de sa brouette, pardon, remorque.
On débouche bientôt les bouteilles, ben oui, c'est l'heure de l'apéro. Et on change un peu la tradition : le champagne des rémois coule à flot. On réserve le Pastaga pour plus tard. Suit le traditionnel repas du samedi soir, cette fois sous une tente extérieure car la salle est maintenant trop petite pour tout ce « petit » monde. Ça mange, ça boit les spécialités de chacun. On se raconte ses derniers exploits en 500, on se pourrit les uns les autres, rien que du banal, quoi ! Jean-François essaie une fois de plus de nous chanter et jouer quelque chose à la guitare dans une confusion totale. Comme il n'a pas fait de progrès depuis l'année dernière, il fait fuir, tel Assurancetourix, une partie des participants. Même notre chanson fétiche des débuts (fiatou, fiatou, fiatou) devient une horreur sans nom. Jean-Philippe tente de rattraper le coup. On se console comme on peut. La nuit se termine tard, à chanter sous le pont pour certains avec comme seul auditoire les crapauds…
Dimanche
Réveil à l'aube pour tout le monde afin de respecter le programme chargé de la journée. Il faut d'abord effectuer un démarrage rapide après avoir tourné rapidement autour de son fiatou, ouvert la porte fermée à clef et enfin klaxonner.
Direction ensuite les fouilles de Regourdou, juste à côté de Lascaux. Intéressant et méconnu, très bon guide (pas le magnétophone de Lascaux II d'il y a 2 ans) et clin d'œil à quelques véritables nounours…
Le pique-nique suit sous la fraîcheur du ciel plutôt nuageux mais heureusement sans pluie. L'après-midi, on nous a dit que l'on visiterait Chambord. Donc, on attend, on veut voir. De quoi Anna veut-il donc parler ? Une réplique du château en miniature ? En fait, point de Chambord. Un leurre pour nous faire une surprise. En effet, un autre adhérent du Club nous rejoint en moderne (ouh !) mais on le pardonnera quand on saura qu'il s'agit de Frédéric Benoît qui nous a concocté spécialement pour nous à Montignac une séance de cinéma sur le thème de l'Italie. Le film : « Un enfant de Calabre », très intéressant, où l'on voit évidemment quelques 600, un Multipla et un Éden-Roc en gros plan ! Bravo à lui qui a su nous intéresser en prélude à cette séance à l'art cinématographique.
Pendant ce temps, les fiatous sont tous alignés sur la place centrale et exposés au plaisir des yeux des passants. La séance terminée, quartier libre. Certains en profitent pour continuer à répondre aux questions, d'autres vont évidemment prendre un rafraîchissement à la terrasse d'un café. Les rémois partent en dernier pour faire du tourisme, se perdent, reviennent tout de même mais tardivement au camping, les poches pleines de foie gras et autres. Fin des épreuves, on rend les questionnaires.
Tiens, en parlant de questionnaires, auriez-vous su répondre aux questions suivantes :
- Qu'a inventé le belge Lenoir ?
- Quel ange protège les rouquins ?
- Qu'est-ce que le cochonium ?
- Quelle différence y a-t-il avec un pigeon ?
- Quel âge avait-il ?
Vous voyez bien que c'était tordu. Bon, on a évité l'épreuve du démontage le plus rapide du vilebrequin ou de trouver une réponse à une panne tordue telle que « j'enlève une pièce essentielle du fiatou et il démarre à nouveau, pourquoi ? »
Retour en fin d'après-midi au camping. On en profite pour faire une grande séance de photos avec tous les fiatous en demi-cercle, avec ou sans leurs participants. N, R et J, aidés du Dissident, se rejouent un épisode des « 24 heures de la brouette » avec une mise en scène d'un arrêt au stand pour changement de pneumatique et petite révision… On termine avec une grande procession pour l'enterrement de la Zagatabrouette déposée religieusement dans la remorque du père Naussac, sa 1500 étant l'espace d'un instant transformée en corbillard.
Il est maintenant temps de préparer le gala de clôture, c'est-à-dire la grande soirée avec repas concocté par nos hôtes et remise des prix avec les traditionnelles contestations de tous les participants. Les G.O. se font donc tout petits et essaient de nous amadouer avec moult cadeaux. Cela n'atténue pas leur incompétence notoire et comme chaque année, ils sont à deux doigts de se faire lyncher ou de repartir avec goudron et plumes.
Après avoir offert un album FIAT 500 à Ingrid et Victor, dédicacé par tous les participants, voilà enfin au dessert le grand moment. Pas de suspens. On commence par le dernier. C'est Jérôme qui est élu, haut la main. L'a renoncé cette fois à l'usage de son portable qui s'est révélé d'une inutilité totale (l'a mis 5 ans à s'en apercevoir, le bougre !). L'est tout content. Totalement frapadingue, on vous aura prévenu ! Et le suspens monte au fur et à mesure de l'annonce des « gagnants » (ben oui, puisque tout le monde gagne quelque chose). Qui sera premier ? Naussac rate le podium. Les Ragueneau aussi (faut-il voir là dans leur spectaculaire remontée la bénéfique absence de Jean-Christophe ?). Lauby et Le Dissident ne peuvent faire mieux que 3e ex-æquo, après avoir pourtant triché et copié tant et plus. Eh bien oui, ce sont les nouveaux, les champenois qui trustent les deux premières places. Z'y sont habitués, dans tous les rallyes. On ne le répétera jamais assez : méfiez-vous d'eux. Job, Maire, Maillard, Nauroy et compagnie, danger ! À éliminer dès que possible ou à reléguer aux cuisines à la rigueur. C'est vrai ça, c'est quoi ces p'tits jeunots qui viennent brouter sur nos terres ? Et le respect pour les anciens, alors ? Déjà qu'on se coltine le Jérôme, faudrait pas pousser !
Bon, on vous passera la fin de la soirée, strictement identique à la première, Jean-François terminant une fois de plus avec ses cordes de guitare sous un quelconque pont du voisinage…
Lundi
Journée des adieux déchirants. On nettoie les mobil-homes et les caravanes, on plie les tentes. Les plus lointains s'en vont déjà (Fabienne et Thierry) tandis que les autres restent pour le dernier repas de midi. On vérifie une dernière fois les mécaniques. Et comme chaque année, un soleil caniculaire est au rendez-vous à tel point que sous la tente qui protège les convives, on a chaud, très chaud. Jérôme, bon dernier, aurait dû se coller à la corvée des grillades. Las, tête de mule, il n'en fout pas une rame. On est obligé de lui courir après pour l'attraper et le punir en le jetant tout habillé dans la piscine (véridique !). S'en souviendra de son NRJ 7 ! Il paraît qu'il ne jure plus maintenant que de se venger, mais bon, on est habitué, c'est comme ça chaque année !
Voici comme chaque année la liste des primés en exclusivité avec le n° de leur fiatou. Amusez-vous à deviner ce qu'il évoque pour vous… Les G.O. avaient le n° 120.
Comme vous le savez, Anna a en projet de courir la saison avec sa monoplace 500. Hélas, le budget pour cela est conséquent et un appel aux sponsors est lancé. Ainsi, certains, ne reculant devant rien, lui ont carrément graissé la patte sous prétexte de sponsoring mais en lui faisant comprendre que ce serait bien qu'ils arrivent en tête lors de cette sortie NRJ… Pas de noms, regardez juste la liste des premiers…
1. Nicolas et Véronique

590

2. Sylvain Maire

004

3. Jean-Luc et Corinne

320

Le Dissident

226

Les Lauby

110

4. Les Ragueneau

57

5. Dubois and Beauf

106

Frédérique et Hélène

500

6. Alain Maillard et Sandrine

140

7. Aurélie Vachet

390

8. Olivier Nicolas

650

9. Père Naussac et Pierre

264

Fabienne et Thierry

350

10. Claude Xiberras

479

11. Jeudy et sa Jocelyne

499

12. Les Jerbillet

68

François et Amélie

126

13. Thierry Landry

206

14. Jérôme

800

Alors, commentons les progressions et dégringolades des uns et des autres par rapport aux autres années…
Excluons les petits nouveaux qui ont bien graissé la patte aux G.O. (comme chaque année d'ailleurs) pour gagner. Occupons-nous des anciens avec leur palmarès en fonction des années (il n'y avait pas de classement en 1996 et 1997). En gras souligné, est mentionnée la dernière place.
abs = absent - org = organisateur.
Naussac

1998

1999

2000

2001

2002

org

1

15

2

9
Ragueneau

1998

1999

2000

2001

2002

15

org

3

9

4
Jerbillet

1998

1999

2000

2001

2002

13

8

org

13

12
Lauby

1998

1999

2000

2001

2002

2

2

14

org

3
Jérôme

1998

1999

2000

2001

2002

5

10

10

org

14
Landry

1998

1999

2000

2001

2002

6

12

12

abs

13
Céline

1998

1999

2000

2001

2002

abs

abs

1

10

?
Le Dissident

1998

1999

2000

2001

2002

8

org

2

1

3
Jeudy

1998

1999

2000

2001

2002

14

9

org

12

11
Dubois and beauf

1998

1999

2000

2001

2002

10

6

8

4

5
Xiberras Claude

1998

1999

2000

2001

2002

abs

3

7

6

10
Anna et Agnès

1998

1999

2000

2001

2002

1

4

6

3

org
Ceux qui n'était pas là cette année ne sont pas cités, ce sera pour la prochaine fois !
Commentaires :
Naussac est capable du pire comme du meilleur. Pas folichon cette année. Peut mieux faire, est admis à passer en classe d'NRJ 8.
Ragueneau s'est amélioré après avoir essayé d'imiter Naussac avec la néfaste influence du fiston.
Jerbillet est une référence dans la médiocrité. N'a jamais dépassé la moyenne. On le garde par pure charité.
Lauby est très régulier malgré un passage à vide en 2000. Prometteur pour 2003.
Jérôme nous appelait tous « Monsieur » ou « Madame » au début, venait accompagné de son tonton qui veillait au grain mais s'est totalement dévergondé depuis. S'il n'a pas laissé tombé le portable (avec les résultats désastreux que l'on sait), il a en revanche abandonné le Coca pour le bon gros rouge, ce qui ne lui réussit pas plus.
Thierry Landry avait bien commencé avec Bruno mais a totalement dérapé sous l'effet néfaste conjugué de Jérôme et Jean-Christophe. Doit à tout prix s'éloigner des mauvaises influences.
Céline la petite nouvelle s'est bien intégrée en prenant d'emblée, comme les rémois, la 1re place. Passage à vide en 2001 et 2002. La 126 ne lui réussit pas, a priori.
Le Dissident est stable sur l'une des marches du podium après un début difficile. Fera un break en 2003 en tant que G.O. avec Céline.
Jeudy (et sa Jocelyne) ne relève vraiment pas le niveau du Club, râle toujours mais n'a jamais réussi à atteindre la dernière place malgré ses efforts. On lui fait confiance, il y arrivera. On veut voir cela, on le garde.
Dubois and beauf s'améliorent d'année en année. Il faudra s'en méfier en 2003, ils apprennent vite ces petits là !
Claude Xiberras a été contaminé par son frère ou son beauf (à savoir Naussac). Il se fait d'ailleurs de temps à autre aider par un des fistons Naussac et ma foi, les résultats sont moyens mais encourageants, quoique trop irréguliers.
Anna et Agnès sont des challengers dangereux dont il faut se méfier. Finalement, on préfère les voir comme organisateurs.
À vous de voir si vous souhaitez figurer au palmarès…